Près de cinq ans après l’explosion du mouvement #MeToo, la sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles que peuvent subir les femmes dans leur quotidien a-t-elle réussi à se frayer un chemin jusque dans les salles de réunion ou les couloirs feutrés des entreprises ?
Pas vraiment, si l’on croit les résultats du tout premier Observatoire des violences sexuelles et sexistes (de genre) au travail. Réalisée auprès de 1 009 salarié·es du public et du privé, ce sondage Ekilibre Conseil – Opinionway révèle la prégnance du sexisme ordinaire et parfois du harcèlement sexuel dans les lieux professionnels.